Mons-en-Barœul - "Mont sur le Barœul" (47 m). Lieu stratégique pour les armées autrefois à la conquête de Lille, Mons-en-Barœul restera longtemps un petit village à vocation agricole dont l’existence tranquille fut plusieurs fois, au fil des siècles, troublée par des troupes d’invasion ou d’occupation.
Avant le XVIe siècle, on sait peu de choses, en partie terre d'Empire et ne relevant pas de la Châtellenie de Lille. Très longtemps terre uniquement rural, des plans du XVIIIe siècle montrent Mons-en-Barœul comme un petit village sans église avec des censes éparses le long du grand chemin de Lille à Roubaix. Elle est ancienne dépendance de Fives. En 1844, Mons-en-Baroeul devint une paroisse à part entière, c'est à cette époque que l'église Saint-Pierre est édifiée au "Haut de Mons".
En 1848, lorsque le chemin de Lille à Roubaix est classé dans le réseau départemental, la commune perd de sa ruralité. Mons-en-Barœul devient le lieu de villégiature campagnard de riches amateurs du "bon air de Mons" qui y construisent de belles demeures bourgeoises.
Dans les années 50, la construction connaît un réel essor et se traduit à Mons-en-Barœul par la réalisation de lotissements dont celui des Sarts. Pour répondre à la crise du logement, la création d’une ZUP est décidée en 1964 et Mons-en-Barœul connaît une explosion démographique atteignant la barre des 30 000 habitants. Le petit village d’antan devient, au fil des années et parfois de façon "brutale" une ville.
Depuis, la rénovation urbaine du quartier du "Nouveau Mons" et sa métamorphose en "écoquartier", la renaissance du "Fort de Mons" en espace de loisirs culturels, deux des principaux symboles d’une ville en mouvement perpétuel.