En 2005, Thomas SANCHEZ, wattrelosien, lycéen à Roubaix et ayant pour habitude de se rendre à Bousbecque pour rendre visite à des membres de sa famille, alerte le Maire de cette commune sur l’état de la Chapelle Saint-Joseph.
Depuis sa plus tendre enfance, passant régulièrement devant cette chapelle de style néo-gothique qui se trouve face à la maison de membres de sa famille, il a un rêve, celui de se voir confier la clef pour veiller à son entretient.
Ayant pour modèle sa grand-mère qui pendant de nombreuses années a détenu la clef du Calvaire, sis dans la façade de la Papèterie de Bousbecque, où travaillait son mari et s’en occupait régulièrement. Thomas l’accompagnait de temps en temps pour aller nettoyer et fleurir cette immense calvaire.
A l’âge de 16 ans, alerté par le fait que la municipalité vient de racheter le terrain derrière la Chapelle Saint-Joseph pour y construire un Centre de Petite Enfance, Thomas décide d’écrire un courrier au Maire pour lui demander de préserver et de restaurer ce précieux élément du patrimoine religieux vernaculaire bousbecquois. Il n’est pas le seul à s’inquiéter du sort de cette petite chapelle néogothique, plusieurs habitants de la commune ont également pris l’initiative d’alerter Monsieur le Maire.
Quelques semaines plus tard, Thomas reçoit un courrier qui se veut rassurant de la part de Monsieur le Maire, qui l’informe que la Chapelle Saint-Joseph va être préservée, réhabilitée et que dans deux ans à la fin du chantier, la statuaire sera replacée à l’intérieur et qu’une clef lui sera alors confiée.
En 2007, le maire tient sa promesse et Thomas se voit remettre un double de la clef de la Chapelle.
Deux ans plus tard, Thomas s’intéresse à un autre élément du patrimoine religieux vernaculaire de la métropole lilloise, mais cette fois-ci sur la commune de Roubaix où il a fait ses études maternelles, primaires et secondaires. Il connaît bien la « Chapelle Marotte » qui se trouve dans le centre-ville qu’il traversait tous les jours en voiture avec sa mère pour rentrer au domicile familial.
Après plusieurs mois de recherches pour trouver le propriétaire de cette « grande niche votive », vide depuis bien des années de toute statue, Thomas frappe à la porte de la Direction de l’Action Culturelle de Roubaix où il est reçu par son Directeur.
Thomas lui présente sa demande de restauration et son souhait de se voir un double la clef pour veiller sur cet élément du patrimoine roubaisien. Le Directeur de la Direction de l’Action culturelle lui annonce que la Ville en possède la clef. Bonne nouvelle !
Suite à cette première entrevue, Thomas est reçu par le Directeur de la Direction Culturelle qui en a parlé à l’Adjoint à la culture et au patrimoine de Roubaix qui souhaite le recevoir, curieux de rencontrer ce jeune homme d’à peine 20 ans qui s’intéresse à cet élément du patrimoine de sa commune, à l’abandon depuis plus de 15 ans.
Lors d'une seconde entrevue, l’élu lui confie la clef de la « Chapelle Marotte » en lui faisant deux promesses ; celle de restaurer la Chapelle et de soutenir personnellement la future association de préservation et de valorisation du patrimoine religieux vernaculaire.
